Resumen:
En espagnol, le verbe hacer a plusieurs sens. Un d'entre eux est celui d'un indicateur de
temporalité dans des constructions où il va accompagné d'un adjoint exprimant une durée, tel que
mucho tiempo dans la phrase hace mucho tiempo.
Si bien l'analyse sémantique ne pose pas de problèmes particulières, l'analyse syntactique est un
sujet controversé. Le but de l'œuvre ci-présenté est d'expliquer le verbe hacer dans des
expressions de temporalité par rapport au concept de la grammaticalisation, ce qui aiderait à
mieux comprendre la fonction de ce verbe dont la même catégorisation en tant que verbe est mise
en question.
On présente, pour arriver à l'objectif de ce texte, trois chapitres : La gramaticalización (La
grammaticalisation), correspondant au cadre théorique-conceptuel ; El verbo impersonal hacer en
expresiones de temporalidad (Le verbe impersonnel hacer dans des expressions de temporalité),
correspondant au développement méthodologique, et Gramaticalización del verbo impersonal
hacer en expresiones de temporalidad (Gramaticalisation du verbe impersonnel hacer dans des
expressions de temporalité), qui corresponde à la discussion mettant en rapport les résultats du
chapitre deux avec la théorie du chapitre un.
Dans le premier chapitre, on expose le phénomène de la grammaticalisation encadré dans la
théorie de la linguistique historique et dans le concept plus générale du changement linguistique.
On repère les principales caractéristiques du phénomène d'après notamment les travaux de
Hopper (1991) et Heine (2003).
Le deuxième chapitre est les plus longue. Il est divisé en deux parties selon le type des techniques
de recherche dont on s'est servi pour décrire le verbe hacer. Dans la première partie on fait un
analyse sémantique et syntactique d'après des ressources documentaires, notamment l'article de
García Fernández (1999), inscrit dans la grammaire descriptive de la langue espagnole dirigée par
Bello et Demonte, l'étude historique sur le verbe hacer de Pérez Toral (1992) et la nouvelle
grammaire publiée par la Real Academia Española (2009). Dans la deuxième partie on présente le
développement et l'application d'un instrument de recherche sur le terrain ayant pour but de
connaître l'usage des locuteurs natives qui n'est pas nécessairement d'accord avec ce que les
grammaires indiquent.
Dans les troisième chapitre on fait la discussion des résultats du seconde par rapport à la théorie
du premier. Ce chapitre est divisé en quatre parties selon les différentes caractéristiques de la
grammaticalisation qui peuvent être identifiées dans les constructions de temporalité avec le
verbe hacer.